Petite particularité Hydro-géologique un ilot situé à cheval sur la frontière entre les deux pays tient bon contre le fort courant de la rivière Panj.

Il a dû toujours être un lieu de rencontres et d’échanges entre les peuples et d’une certaine manière nous pouvons nous réjouir que c’est toujours le cas malgré les contrôles à géométrie et sécurité variables pour y accéder. En effet la queue côté Tadjique est quasi inexistante tandis que la queue côté Afghan ne faiblit pas…

Nous sommes là avec Ben et Babette à l’ouverture, le passage du portail décoré de barbelés est rapide et la consigne est « NO PHOTOS », ne cherchant aucune embrouille avec les forces militaires locales je ne sors l’appareil que 10 mètres plus loin, et surtout je le règle en copie simultanée sur deux cartes mémoire afin de pouvoir en retirer une en cas de contrôle. Toujours est-il que nous n’avons pas été inquiétés !

La suite est une expérience unique, immergés dans ce marché en proie à l’agitation humaine, à la saturation des allées, à la fumée opaque des barbecues et appareil photo (oui j’ai pas dit smartphone) bien visible en main je n’ai eu qu’à répondre aux sollicitations des hommes venus me demander une photo.

Car ce ne sont bien que des hommes qui m’ont approché, les femmes pourtant bien présentes étaient moins dans la parade et davantage dans l’action probablement utile au foyer. Je n’ai pas eu l’audace de les figer dans leur élan.

Pour ce que j’ai compris pas mal d’hommes présents sont des tadjiques d’Afghanistan, les femmes portent un foulard ou rien, sans se masquer le visage ! 

L’ambiance est joyeuse, souriante et nous la quittons pour échapper à la foule !

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