
Ah ben non allais-je m’écrier auprès du chef de bord, nous sous arrivés certes mais au point de départ ! L’enchaînement des étapes est idéal, les motos sont déjà là et nous les récupérons ainsi que les permis pour les zones frontières avec un généreux sourire des hôtesses du Salut Hotel.

Nous passons de bons moment avec notre amie Lilia et sa famille, honorés de recevoir des visiteurs qui « viennent de si loin » et vient l’heure de filer vers le lac Son Kul.

Il est amusant de retrouver des lieux connus si loin de chez soi, nous déjeunons dans le même resto routier que les passages précédents – à 4 euros le plateaux repas

L’appréhension de retrouver les pistes cède vite la place à la jouissance, on s’amuse, on admire, on se régale et nous arrivons heureux au sommet des 33 perroquets pour poser notre premier bivouac.La météo nous sourit, nous abandonnons une piste trop molle et prenons un itinéraire plus sûr pour chercher un camp de yourte pour la soirée. Balade dans les champs d’édelweiss, accueil Koumis, contemplation du lieu… tout va bien.






Descente à Baetov où je réglerai en 30 minutes un sérieux problème technique – je n’en reviens toujours pas ! – et nous rejoignons Tash Rabat par la toujours aussi belle piste. Jouissance quand tu nous tient ! Nous avons bien nos bonnes habitudes aussi dormons nous dans le même camp de yourtes que l’an passé, l’accueil est toujours aussi gentil et les repas pantagruéliques. Longue balade au col du même nom en croisant de grosses marmottes peu farouches et nous profitons de ce lieux magique chargé d’histoire.










Manque de chance le temps se dégrade, de gros orages brisent l’élan du soleil et nous arrosent de grêle.

Le vent tourne ? La chance aussi… nous nous voyons refuser l’accès au poste de contrôle vers Torugart, interdiction de prendre la piste pour Kol Suu et ma négociation en charabia n’avance à rien. Un militaire parlant un peu anglais finit par arriver pour m’expliquer qu’ils ont dû secourir des touristes coincés par le niveau d’eau et qu’une fois leur suffit. J’ai beaucoup plus le sentiment que les nouveaux visiteur de Kol Suu, touristes inconscient amateurs de sensations fortes vont se perdre sans compétences dans des zones délicates et appellent les secours au premier bris d’ongle ! Nous serons victimes des petits merdeux tictokeurs. Un orage dantesque nous rattrapera sur le long détour qui nous mène au lac, nous trouvons refuge dans un camp moderne, puis reprenons la piste boueuse sur environ 160 kms vers le lac où nous arrivons éreintés, mais encore subjugués par la beauté du lieu.

Kol Suu






La suite est devenue compliquée, notre objectif est de rejoindre la région nord ouest du pays pour explorer les parcs reculés ou paraît-il nous pourrions croiser les loups. La météo est très chagrin, même trop ! La boue rend le déplacement lent et délicat:

Un orage dévastateur nous a coupé la route sous le col Kaldamo. Après avoir offert un café chaud aux personnes bloquées avec nous une nuit complète nous avons décidé de faire demi tour. Un vieil homme dans un vieux 4×4 a accepté de vendre un peu d’essence et nous avons pu prendre la route à deux. Nous en sommes là, dans notre troisième journée de contournement…

A bientôt pour la suite…et pour le soleil 😁
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