
Il nous a fallu quelques jours pour échapper aux chaudes températures ouzbèques, d’autant plus qu’il ne suffit pas de passer la frontière pour que le thermomètre chute ! C’est donc après être entrés au Kirghizistan et avoir tiré un cap bien au nord qu’enfin les choses s’arrangent, et comment !

Tout s’accorde: la chute des températures, la levée du relief, la verdure et après quelques jours de repos pour réhydrater nos corps nous nous régalons. Nous ne sommes qu’au début de l’exploration de ce grand pays alors je ne vous livre qu’une impression: et quelle est bonne ! ça sent bon la montagne, la floraison printanière et les grands espaces…

On roule sur des pistes fabuleuses, doublons les troupeaux qui montent en alpage, tentons d’échanger trois mots avec les bergers et nous risquons enfin à nos premières randonnées.


Les routes sont des surprises, sortis des grands axes le revêtement est absent et nous traçons des dizaines de kms sur de la piste caillouteuse et de la tôle ondulée. La vitesse n’est pas élevée et tant mieux car le spectacle est au rendez-vous !


Départ pour le lac Son Kul. Sommes nous les derniers survivants ? Le départ de Jany Aryk nous en donne l’impression. Le long ruban noir ne reçoit que deux motocyclistes !

La montée vers le lac passe un col à plus de 3300 mètres et l’orage qui nous a attrapé à mi montée ne nous lâchera pas. Dommage car l’endroit est tout simplement merveilleusement merveilleux !





Les premiers jours au Kirghizistan sont réussis, c’est grandiose, beau, propice à l’aventure alors les premières impressions sont bonnes ! La météo nous joue quelques tours mais il est difficile de planifier un si long trajet et traverser chaque région à la meilleure saison. Juin est peut être tôt pour ces massifs de haute altitude, alors on va tenter de rester aussi en juillet !
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