
Il y a plusieurs manière de terminer un scénario heureux:
– Echapper aux fous furieux sur la route de Tbilissi. Encore ne faudrait-il pas généraliser car pris dans un bouchon en quittant la capitale nous avons été sauvés par un motard local en 1150 GS qui nous a frayé une sortie rapide et efficace ! Merci à toi rider inconnu !
– jouir d’un créneau de beau temps au cours du dernier chapitre, ça permet de garder en mémoire une belle image du pays même si l’essentiel de sa traversée s’est faite dans la grisaille

– Rouler sur une jolie route de montage aux dernières lumières du jour

– et surtout faire le bon choix pour attendre la fin des jours de pluie. Nous avons eu cette chance et nous l’avons partagée avec Elias, un néozélandais parti pour l’aventure 8 mois et Céline et Amir deux Jurassiens suisses épris de liberté et partis au long cours ! J’en avais presque le désir que le brouillard s’accroche durablement pour partager encore ces petits moments au resto et au gîte à nous raconter nos histoires sur des partitions d’une sensibilité commune.



Avec un peu de chance je reverrai nos jeunes et belles rencontres chez eux, à la découverte des chamois de Nouvelle Zélande ou dans le Jura pour manger du bon pain et parler nature 😉

Notre plan Géorgien aura été respecté à 0%, c’est aussi cela le voyage mais sans regrets. Nous sommes arrivés trop tôt et les pistes de montagne sont encore enneigées ou impraticables, nous les retrouverons peut-être en septembre.
La prochaine étape est le passage frontière pour contourner la mer Caspienne par le nord, coupés pour quelques jours des antennes réseaux !
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